Comité de jumelage de Saint-Chef en Dauphiné

 

L'histoire du jumelage de Saint-Chef commence formellement par la visite à Saint-Chef, le 11 juillet 1972, de M. Georges Tétreault, Maire de Contrecoeur.

Contrecoeur

On doit considérer, en fait, que l'histoire du jumelage avec Contrecœur débute le 26 avril 1901 par le courrier qu'adressa M. Jean Ducharme, Curé de Contrecœur, au Père Serrière, Curé de Saint-Chef, par lequel il lui demandait des renseignements sur d'éventuels parents du fondateur de la cité Contrecœuroise, Antoine Pécaudy de Contrecœur, originaire de Saint-Chef.

En effet, une fois la mission de pacification du Québec commanditée par le Roi Louis XIV, à laquelle il avait participé accomplie, Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), lieutenant au régiment de Carignan se vit concéder par l'intendant Jean Talon, le 29 octobre 1672, une seigneurie sur la rive sud du Saint-Laurent, de deux lieues de front, sur deux lieues de profondeur. La seigneurie de Contrecoeur était née.

C'est en 1971 que le travail de recherche généalogique, initié par le Curé Ducharme, parvint aux oreilles de Mademoiselle Dominique Féraud, fille du Maire de Fos sur Mer, à l'occasion d'un voyage d'études qui la conduisit à Contrecoeur. Elle y apprend là, les origines dauphinoises de la ville ... et la soif de savoir de son premier magistrat, Georges Tétreault.
De retour en France, elle prend contact avec le Maire de Saint-Chef, Pierre Grataloup, pour le questionner sur Antoine Pécaudy de Contrecœur. Pierre Grataloup, notaire de son état, découvre alors dans ses archives les éléments nécessaires pour renouer un fil rompu depuis trois siècles.

Il faut également signaler que le lien entre Contrecœur et Saint-Chef ré-apparaît déjà dès le milieu du XIXème siècle puisque l'île qui se trouvait en face du manoir de la seigneurie de Contrecoeur, antérieurement dénommée "Île aux Bœufs", figure dès cette époque sur la carte de l'arpenteur Weilbrenner sous le toponyme "Île Saint-Chef".

La suite logique se passe le 11 juillet 1972, sur la place de la Mairie de Saint-Chef où de nombreux Saint-Cheffois sont venus accueillir M. Georges Tétreault, Maire de Contrecœur et son épouse Suzanne. Là sont jetées les bases d'un projet de jumelage entre les deux communes liées par ce passé commun.
La réciproque eut lieu le 5 octobre 1974 à Contrecœur où Pierre Grataloup accompagné d'une délégation d'élus et de fonctionnaires français dont Jean-Marc Rousseau, Sous-Préfet de la Tour du Pin, furent reçu par M. Georges Tétreault, la Municipalité de Contrecœur et les Contrecœurois.

Les échanges se sont poursuivis ensuite, soit par des visites individuelles - les liens se nouant entre personnes - soit par des visites plus officielles. Ce fut ainsi le cas en septembre 2000 puis en février 2006 où des délégations de Saint-Cheffois firent le voyage outre Atlantique et furent reçus de façon innoubliable par nos cousins Québécois.

Le dernier échange en date fut la venue, en juin 2012, d'une délégation d'un peu plus d'une trentaine de Contrecœurois conduite par M. Yves Beaulieu, Directeur des Services de la ville de Contrecœur et Mme Suzanne Dansereau, Mairesse de Contrecœur. Ce fut un moment extraordinaire d'échange et de convivialité avec nos amis Québécois. On en parle encore ...

Le Mouret

Tout a commencé, là aussi formellement, le 3 mai 1981 par la visite à Saint-Chef du Chœur Mixte de Bonnefontaine emmené par Frédéric Dard.
Cette initiative a débouché l'année suivante sur la création du jumelage avec Bonnefontaine, les 19 et 20 juin 1982, à Bonnefontaine en présence de Frédéric Dard, Jean Baeriswyl Syndic de Bonnefontaine et Pierre Grataloup Maire de Saint-Chef.

La réciproque eut lieu à Saint-Chef le 20 juin 1983 en présence de Maitre Pierre Grataloup, Maire de Saint-Chef, Frédéric Dard, Louis Mermaz, Président de l'Assemblée Nationale, Pierre Oudot Maire de Bourgoin-Jallieu, Jean Baeriswyl Syndic de Bonnefontaine et Raymond Déchenaux, Président du Comité de jumelage de Saint-Chef.

L'événement suivant fut la fusion, le 1er janvier 1989, des deux communes Bonnefontaine et Montécu qui conduisit à un premier re-jumelage avec Saint-Chef le 6 mai 1989, à Bonnefontaine en présence de Théo Savary, Syndic de Bonnefontaine, Michel Meubli, Syndic de Montécu, Pierre Grataloup, Maire de Saint-Chef, Frédéric Dard, l'abbé Fulmy et Raymond Déchenaux, Président du Comité de jumelage de Saint-Chef.
A cette occasion, Frédéric Dard offrit une fontaine à son village d'adoption. Fontaine qui fut inaugurée le 5 mai 1991 et qui donna prétexte à une rencontre festive avec une trentaine de saint-cheffois.

Les bons jumelages, c'est comme les bons mariages, cela se fête : c'est ainsi que les 17 et 18 avril 1993 eut lieu, à Saint-Chef, la célébration du 10ème anniversaire de notre jumelage.

Puis les échanges se sont poursuivis :

Les 7 et 8 juin 1997 : une délégation de saint-cheffois se rend à Bonnefontaine.

Les 20 et 21 mai 2000 : une délégation suisse conduite par Arthur Noth, Syndic de Bonnefontaine vient à Saint-Chef.

C'est le 14 juin 2002 qu'un événement particulièrement marquant a lieu, à savoir la fusion de 6 communes voisines suisses : Bonnefontaine, Essert, Montévraz, Oberried, Praroman et Zénova qui va donner naissance à une nouvelle commune "Le Mouret" dont Thierry Ackermann, après en avoir été co-fondateur, en devient le premier Syndic.

Naturellement, il fallait traduire ce changement par un re-jumelage. Ce fut chose faite le 3 octobre 2004 à Saint-Chef et le 11 septembre 2005 au Mouret.

Le 1er décembre 2006 le Corps des Sapeurs Pompiers du Mouret et de ses environs, représenté par le 1er Lieutenant Marc Thalmann et le Capitaine Philippe Schorderet se rendent à Saint-Chef pour fêter le grade de Capitaine de Michel Grosselin.
C'est un événement qu'il faut souligner puisque ce fut le premier échange entre entités autre que les municipalités ou les comités de jumelage.

Le 7 juillet 2007, la SODEMO (Société de Développement du Mouret) présidée par Thierry Ackermann invite les Tréteaux de Saint-Theudère à fêter leurs 10 ans d'activités par une représentation théâtrale de "La tulipe rouge".

Les 19 et 20 juillet 2008, ce fût le déplacement au Mouret d'une délégation de sapeurs pompiers de Saint-Chef amenée par le Capitaine Michel Grosselin.

Les 6 et 7 septembre 2008 : une délégation d'une trentaine de personnes conduite par Nicolas Lauper, Syndic du Mouret, se rendre à Saint-Chef.

Enfin, tout dernièrement, les 15 et 16 septembre 2012, une délégation d'une trentaine d'élus et de membres du Comité de jumelage conduite par Noël Rolland, Maire de Saint-Chef et Gilles Géhant, Présidentdu Comité de jumelage, fut reçue au Mouret à l'occasion du 15ème anniversaire de la SODEMO (SOciété de DEveloppement du MOuret).

Koltsovo

Avec nos amis russes, l'histoire commence en 1991, avec la complicité de M. Christian Guillermard qui a le double titre de professeur au collège François Truffaut de l'Isle d'Abeau et d'adjoint au maire de Saint-Chef ....

1991, c'est la rencontre entre les élèves du collège François Truffaut et les élèves de l'Ecole 70 de Novosibirsk en Sibérie, école dans laquelle le Français est enseigné. Un ami français de M. Christian Guillermard, travaillant pour l'Alliance Française, a facilité cette rencontre.

En 1992, les élèves et les enseignants de l'Isle d'Abeau, conduits par M. Christian Guillermard, professeur, visitent des cités scientifiques proches de Novosibirsk. Des liens d'amitié se nouent, en particulier, avec M. Nicolas Krasnikov, maire de Koltsovo, une de ces cités.
M. Nicolas Krasnikov propose à M. Christian Guillermard un jumelage entre sa ville et son village (Saint-Chef).

Le jumelage :

1993 : Rencontre avec M. l'Ambassadeur de France à Moscou qui nous fait part de son vif intérêt pour ce jumelage et nous encourage à développer les liens avec la Sibérie, puis officialisation du jumelage à la mairie de Koltsovo en présence d'une délégation de Saint-Cheffois.

1994 : En mars, un groupe de Russes est accueilli à Saint-Chef et le jumelage est officialisé en mairie de Saint-Chef.

Par la suite, les relations s'étendent géographiquement à Novosibirsk et sa banlieue. D'autres voyages ont lieu, Français en Russie et Russes en France ; Des relations plus larges, sur les plans scientifiques, commerciaux et industriels se développent :

En France les Russes visitent :
- une fabrique de béton cellulaire
- des fabricants de fours à pain.
- des usines de confection de vêtements
- des laboratoires pharmaceutiques.

Nous espérions que 2010 (année de la Russie en France et de la France en Russie) verrait ces liens se renforcer malgré la petite difficulté que représente la différence de langue. Hélas cela n'a pu se faire ... mais l'espoir demeure que des échanges se rétablissent avec nos amis de cette contrée de Sibérie.

 

 

Comité de jumelage de Saint-chef - Place de la Mairie 38890 Saint-Chef
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